À l’occasion du début du développement international de L’agence LUCIE, nous avons décidé de nous interroger sur la question management interculturel et plus particulièrement dans la RSE. Dans ce webinaire, nous reviendrons sur la situation à l’international de l’Agence LUCIE, puis nous analyserons comment adapter la RSE à la culture de votre/vos filiale.s. Enfin, les principes de base du management et de la communication interculturelle seront présentés.
Le Développement international de l’Agence LUCIE
Depuis 2007, l’Agence LUCIE propose aux entreprises de promouvoir leur engagement en faveur du développement durable avec le label LUCIE 26000, premier label RSE européen. Les labels LUCIE (LUCIE Progress, LUCIE 26000 et LUCIE Positive), ouverts à toutes les organisations (entreprises, associations et collectivités locales) sont désormais disponibles à l’international et notamment en Europe.
Expansion mondiale et consolidation des partenariats
Fort d’une communauté de 1200 membres, dont plus de 25 à l’international, L’Agence LUCIE est en pleine expansion et cherche à développer son expertise à travers le monde. En effet, elle compte désormais des membres sur les continents Européen et Africain, ainsi qu’en Nouvelle-Calédonie. Dans cette optique, ses objectifs sont doubles : d’une part accompagner ses membres dans la gestion RSE de leurs filiales et entités à l’international et d’autre part, d’agrandir son écosystème de partenaires et consultants, afin de nouer des partenariats locaux et mieux connaître les spécialités des pays d’implantations.
Comprendre le management interculturel
Margarita Celedon, consultante en management interculturel, nous explique : en entreprise, la RSE nous permet de créer des valeurs communes pour l’ensemble des parties prenantes, cependant ces valeurs ne sont pas toutes compatibles d’un pays à un autre. En effet, avec l’essor de la mondialisation, les entreprises se voient de plus en plus développer des entités à l’étranger. Ainsi, en plus des dimensions éthiques et écologiques, elles doivent désormais intégrer le facteur culturel à leur politique RSE.
La Gestion du Capital humain
Vivant dans un monde global et hyperconnecté, nombreuses sont les personnes qui ne travaillent pas dans leur pays d’origine. Ainsi, le management de la diversité devient un enjeu important pour la rétention des talents en entreprise. Le management de la diversité se matérialise dans la gestion de la ressource humaine en raison de leur genre, origine ethnique, culture, convictions religieuses, orientation sexuelles et encore handicap. C’est là que se manifeste l’intelligence collective. Cette technique permet à une équipe de résoudre des problèmes plus efficacement que lorsque ces personnes travaillent isolément, grâce aux quatre C : créativité, compassion, collaboration et réflexion.
La Compréhension de la culture
Bien qu’on possède une définition générale de la culture, il reste difficile de la définir. D’une part, il y a plusieurs facteurs qui la composent : on pense spontanément à la culture d’un pays, mais il faut aussi prendre en compte la culture de l’entreprise, l’ethnie, la religion, la langue, la génération, la classe sociale, etc. D’autre part, la définition d’une culture est grandement influencée par le filtre culturel par lequel elle est observée. Ainsi, du point de vue d’un Espagnol, un Français est : sérieux, réservé, retenue, pas spontanée et méthodique ; tandis que pour un Japonais, un Français est : très détendu, amical, spontané, émotionnel, et impulsif !
La Communication interculturelle
Quand on communique dans un contexte interculturel, il faut prendre en compte tous les filtres culturels par lesquels passe notre message. En effet, le message envoyé par l’émetteur A ne sera pas compris de la même manière par le récepteur B. Ainsi, il y a une règle fondamentale en communication interculturelle : la réalité n’est pas ce que A dit, mais ce que B comprend. Dans l’optique d’adapter notre communication, le sociologue américain Edward Haal a divisé les cultures en deux : les cultures implicites et les cultures explicites. Dans le premier cas, on met l’accent sur le contexte et les non-dits, on parle de communication non-verbale ; dans le second, tout spécifier, on parle de communication verbale.
En ayant à l’esprit ces différents facteurs, on peut y appliquer les trois règles d’or de la communication : l’empathie, l’écoute active et le fait d’adapter sa communication.